Vous anticipez vos cadeaux de fin d’année
OUVERTURE DES COMMANDES
Vous désirez passer une commande pour offrir un couteau en cadeau de Noël?
C’est le moment d’en profiter pour faire plaisir à vos proches.
J’ouvre le carnet de commandes jusqu’au 30 novembre. Date limite de production pour pouvoir réaliser les derniers envois début décembre.
Les places pour les commandes sont limitées. Foncer ! Premier arrivé, premier servi.
Fonctionnement des commandes :
Vous me contactez , vous choisissez un modèle. Je vous réalise un devis et si c’est OK je lance la commande. Ensuite le paiement intégral vous sera demandé pour réserver votre place.
AUCUNE EXCEPTION NE SERA FAITE.
Évidemment il est toujours possible de venir à l’atelier voir mes créations (sur rendez-vous)
Présentation du projet Avant / Après de cette vieille cisaille , poinçonneuse Vernet.
Une petite présentation s’impose
Datant de la première moitié du 20e siècle, la cisaille à balancier a été fabriquée par la société Poinçonneuses-Cisailles Vernet, fondée par A. Vernet à Dijon (Côte-d’Or) en 1882 et spécialisée dans les machines utilisées pour le travail de la tôle. Comptant 200 salariés en 1911, cette entreprise en avait 137 en 2016.
Poinçonneuses-Cisailles Vernet 1912 est une entreprise française spécialisée dans la fabrication de machines outils pour les métiers de la coutellerie, de la ferronnerie et de la serrurerie. Elle est connue pour ses produits de haute qualité, fiables et durables, qui sont utilisés par les professionnels dans le monde entier.
Ayant traversé la seconde guerre mondiale ces outils sont encore utilisés de nos jours.
Pour mon modèle on est sur la n°1 de 15 kg de masse tombante.
Pour la restauration :
La première chose marquante est la simplicité de montage de la machine , les anciens étaient vraiment dans une optique différente pour entretenir et réparer les outils comparé à aujourd’hui. Un vrai régal pour le coup.
J’ai donc effectué un changement complet du réseau électrique, et mise à la terre (et oui pas courant à l’époque). Une révision complète des contacteurs ,vérification du moteur et installation d’un variateur de fréquence pour le passage au 220v.
J’ai également utilisé une bonne dose d’huile de coude pour décaper la machine, et remettre de l’antirouille d’hammerite. Vidangé la boîte et graissage des parties mécaniques.
Une nouvelle courroie installée pour l’occasion, et réglage de la machine. Notre vieille mamie a été assez capricieuse.(Merci à ATMC 81 pour le coup de main )
Manque plus qu’à sceller la bête et le tour sera joué.
Un grand merci à tous ceux qui m’ont aidé dans le projet .Une nouvelle aventure qui commence, un plaisir à restaurer, manque plus qu’à ce remettre au fourneau.
Crédit Historique : Lefoyerardent
Les créations CUIR
Il fallait un écrin pour ranger le couteau, avec un peu d’imagination et l’aide de vidéo sur le travail en maroquinerie, le challenge était en place. Créer des étuis pour les couteaux était une évidence. L’aide familiale allait même permettre le développement d’une gamme petite maroquinerie.
Technique et choix du cuir :
Des chutes de cuir tanné végétal, c’est l’une des formes les plus anciennes de la fabrication du cuir, les peaux sont transformées par des tanins végétaux, extrait de feuilles ou d’écorces d’arbres( chêne, mimosa, châtaignier…)
Cela produit des cuirs fermes idéaux pour la fabrication d’étui, en plus ce type de cuir permet un travail de décoration très varié ( repoussage, teinture, dessins au matoir, pyrogravure…)
Le cuir tanné minéral (au chrome) sera réservé à la petite maroquinerie ou à la décoration des étuis.
Pourquoi des chutes ? J’aime recycler un maximum et éviter le gaspillage, si on prend un collet de vache, il peut y avoir des imperfections,des cicatrices etc.. pour la fabrication de certains produits cela peut être gênant visuellement, donc les spécialistes mettent de coté ces morceaux qui font mon bonheur, ils ont une histoire qui me touche. De plus cela me permet de proposer des produits à un prix attractif. Mais qui sait un jour peut être, un croupon entier me séduira.
Les décorations et les coutures sont faites manuellement ( point sellier pour une plus grande solidité des produits, les autres coutures pour l’esthétique.) Hors étui pour couteau pliant, vous avez un martyr pour protéger la couture du tranchant de votre couteau.
Chaque création est unique, même dans une série il y a toujours un petit quelque chose qui différencie une pièce d’une autre, il est possible d’avoir une personnalisation plus poussée, dans la limite de mes compétences.
Pour l’entretien du cuir, je vous conseille le passage d’une crème nourrissante une fois par an.
Évitez les endroits humides (risque de moisissure) et la trop grosse chaleur ( craquelure). Avec le temps, le cuir se patine, sa couleur peut se modifier. N’oubliez jamais c’est un produit « vivant ».
Après l’achat d’un couteau : entretien et durabilité
C’est bon, vous avez fait votre choix. Votre commande est arrivée, vous êtes ravis. Mais comment entretenir votre couteau et l’entreposer pour qu’il paraisse neuf plusieurs années ?
Voici plusieurs conseils de votre coutelier.
Comment laver son couteau ?
Lors de la réception de votre couteau, il est prêt à l’utilisation. Mais que faire après chaque utilisation ?
Je vous conseille de rincer légèrement la lame du couteau avec un filet d’eau claire, en tenant la lame vers le bas et d’utiliser un tissu propre pour l’essuyer.
Attention ! Ne surtout pas nettoyer le couteau au lave vaisselle, le manche et le mécanisme risquent fortement d’être endommagés. Les matériaux s’useront également prématurément.
Pour un entretien efficace
Après plusieurs utilisations et plusieurs nettoyages, le couteau aura besoin de soins.
La lame
Il faut déjà prendre en compte que tout couteau en carbone pourra prendre une autre teinte au fil des utilisations. Contrairement au lame inoxydable généralement conçue pour éviter cette problématique ( lui non plus n’est pas invincible contre la corrosion, certains ont une concentration marquée en carbone ).
C’est une réaction normale de son alliage au contact des aliments, de l’air, de l’eau pour le lavage…Mais cette teinte sera uniforme, souvent un peu plus foncée, comme patinée, grisée. Donc, inutile de frotter des heures pour la faire partir . Et puis, nous pouvons dire cela fait partie du charme du couteau carbone, qui est tout à fait original !
Cependant, nous voulons ici éviter les tâches type rouille, qui elles, résultent d’un mauvais entretien. Pour cela il faut éviter de laisser votre couteau sale trop longtemps. En fait, beaucoup d’aliments contiennent de l’eau comme les légumes, et le contact prolongé n’est encore une fois pas recommandé. C’est simple, une fois l’utilisation finie, lavez-le !
Un lavage doux à la main est préconisé. Attention : il ne faut également pas oublier son couteau à tremper dans l’évier…
Une fois l’utilisation terminée, il faut le passer sous l’eau tiède, et le nettoyer avec un détergeant doux et une éponge douce ( ne pas utiliser le coté vert cela rayera votre lame). Puis, une fois lavée, il faut ABSOLUMENT l’essuyer afin qu’aucune trace d’eau ne reste sur sa surface. Cette étape est impérative.
Ensuite, élément très important du couteau : le tranchant.
Pour éviter de perdre le fil du tranchant de la lame et de le conserver le plus longtemps possible, je vous conseille d’effectuer régulièrement un aiguisage au fusil et/ou à la pierre à affûter. Lors de l’affutage , veiller à garder le même angle d’affutage sur les deux faces de la lame (environ 25°). Le mieux étant un petit coup d’affûtage avant chaque repas.
L’utilisation fréquente d’un couteau crée un morfil : une courbure sur le fil de la lame qui n’est pas visible à l’œil nu. Passer le couteau au fusil permet de réaligner les particules métalliques au niveau microscopique. Redresser le fil.
Avec un fusil à affûter, on n’élimine pas de matériau contrairement à l’utilisation d’une pierre à affuté . Au bout d’un moment le tranchant de la lame s’émousse, c’est inévitable. Eliminer du métal de part et d’autre de la lame reforme son tranchant, c’est l’aiguisage. Pour l’achat d’une pierre à affuter il est conseillé d’en prendre une avec 2 faces composés d’un grain grossier et d’un beaucoup plus fin.
Au fil du temps il est possible que la lame de votre couteau prenne un peu de jeu, ne vous inquiéter pas. Il suffira juste de resserrer votre lame avec un petit marteau en venant frapper délicatement l’axe qui tien la lame , où me contacter pour tous conseils.
Le manche
Si vous avez choisi un couteau avec un manche en bois, l’entretien est très important pour qu’il garde sa solidité et sa fonction première : une bonne prise en main.
Attention ! Le bois est une matière vivante susceptible de travailler, il faut pour cela en prendre grand soin !
D’une manière générale, tous les manches en bois craignent l’eau : ne les lavez à l’eau que si c’est réellement indispensable. Dans ce cas, séchez et nourrissez le bois immédiatement. Avec les années certaine essence de bois deviennent terne sans entretien. Pour l’entretien d’un manche en bois, je vous conseille pour lui redonner brillance et beauté avec un nettoyage à l’essence de térébenthine et de le nourrir en appliquant un peu d’huile de lin sur un chiffon et de le frotter délicatement. Puis laisser le sécher à l’air libre, le temps que le bois absorbe l’huile.
Facilement trouvable dans divers magasin de bricolage .L’huile de lin est votre allié puisqu’elle empêche le bois de griser et le protège des UV. De plus, elle ne laisse aucune pellicule sur le bois.
Pour les matières synthétique celles-ci on peut de chance de travailler étant donné qu’elles sont stabilisées . Cependant cela ne dispense pas de prendre soin de son couteau , et nettoyer le manche lorsqu’il est sale avec un chiffon humide.
Comment ranger son couteau ?
Lorsque vous n’utilisez pas votre couteau, il faut l’entreposer correctement pour ne pas l’abîmer prématurément.
Je vous conseille de conserver votre couteau dans un endroit sec, et de le ranger dans son étui pour une meilleure protection.
Attention ! Ne rangez pas votre couteau en vrac dans un tiroir, il risque de s’abîmer et vous pourriez vous blesser.
A présent, vous savez toutes mes astuces pour garder mes couteaux en bonne santé. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à m’écrire, je vous répondrai dans les meilleurs délais.
Comment un couteau à la forge est-il fait ?
Voici un article vous présentant ma façon de forger les couteaux présents dans la boutique.
Comme toute construction, certaines règles sont à respecter. En amont de la forge, je dessine le couteau que je veux au final. Ensuite, je décide des matériaux que je vais utiliser pour la lame ainsi que pour le manche.
I – Première étape : Le méplat
Quand je commence à forger, j’utilise un morceau d’acier. Ce dernier sera la colonne vertébrale du couteau, c’est donc une étape très importante.
Lors de cette première étape, je choisis l’épaisseur que la lame fera. Je forge également la forme approximative de la lame.
Le morceau d’acier que je travaille lors de cette étape s’appelle alors un méplat. Il me permet de déterminer la longueur générale du couteau (la lame ainsi que le manche) et l’épaisseur générale.
Cette étape m’aide également à juger le matériau que je travaille.
II – Deuxième étape : La mise en forme de la lame
Cette fois, toujours sur mon méplat, je travaille plus soigneusement la lame. Conformément à mes plans de dessin je commence à préparer mon entablure sur le plat de ma lame , celle-ci marquera la limite entre ma lame et le manche (la soie) de mon couteau .
Je dégrossi avec mon marteau également le tranchant de mon couteau , je préforme mon émouture , ainsi que sa tranche. C’est à ce moment que la forme se dessine , qu’elle prend une pointe et un certain tranchant. Cependant il ne ne faut pas surchauffer le tranchant de la lame ce qui induirait une brulure de l’acier et une perte du carbone.
Je redresse soigneusement la lame et forge la pointe de mon couteau. Cette étape étire et compact les molécules d’acier entre elles dans le sens de leurs longueur . Cette action permet d’obtenir une qualité de tranchant et une qualité du fil plus solide et durable , cela influencera principalement l’effet de la coupe et sa durer d’affutage.
III – Troisième étape : Le recuit , une étape de patience
Cette étape est la plus longue. Je chauffe mon acier progressivement dans la forge, pour le laisser doucement refroidir par la suite dans le fraisil ( le fraisil est un mélange de cendre de charbon, de terre incomplètement brûlé et de poussière. ).
Cette étape me permet de créer une petite chambre de combustion dans mon fraisil, ou le couteau refroidit progressivement.
Cela a pour but d’attendrir mon acier, et libérer toutes les tensions provoquées par la forge de la lame auparavant. Le travail du couteau au backstand n’en sera que plus simple par la suite
IV – Quatrième étape : L’émouture grossière
Je quitte enfin ma forge. Le travail minutieux débute. Avec différents outils, selon le rendu que je veux, j’abrase la lame, puis le contour, et ensuite les plats.
Ce n’est qu’en dernier que je travaille le tranchant , je réalise une émouture. Pour cette étape j’utilise un backstand : Le backstand est un outil incontournable du coutelier . C’est une ponceuse à bande stationnaire que l’on adapte pour le travail de la coutellerie. Facilement réglable il permet d’effectuer différents types de travaux plus ou moins précis en fonction des bandes interchangeables que l’on peut y adapter dessus .
En coutellerie, l’émouture désigne à la fois la partie de la lame qui s’amincit pour former le fil de la lame ainsi que la façon dont la lame s’amincit.
Le choix d’une émouture que je réalise va dépendre de l’utilisation du couteau, mais peut se résumer à un compromis entre : type d’acier de la lame, capacité de coupe, disponibilité d’outillage, ou efforts mécaniques subis par la lame. Dans l’absolu, aucune émouture n’est meilleure qu’une autre. On pourrait dire cependant que certains types d’émoutures sont meilleur pour un certain type d’utilisation. Par exemple les émoutures convexes sont particulièrement adaptés pour travailler le bois ou le bushcraft. D’un autre côté, les émoutures plates sont préférables pour les couteaux de cuisine pour leur capacité de coupe.
V – Cinquième étape : Les différents traitements thermiques (normalisation ,trempe et revenu).
Une fois le couteau mis en forme, pour stabiliser mon couteau, plusieurs étapes de chauffes sont utilisées.
Les normalisations : La normalisation est un traitement thermique fait avant la trempe . Elle permet d’affiner le grain de l’acier , afin de rendre la lame moins fragile lors de la trempe et donc d’éviter une déformation . La normalisation est réalisé au minimum 3 fois consécutivement à différente température de chauffe . Ont commence par une chauffe à haute température et ont laisse refroidir notre lame dans l’air ambiant . Ont répète cette action jusqu’à température de trempe.
La trempe : Indispensable pour avoir un tranchant résistant ,la trempe est un choc thermique provoqué par la baisse brutal de la température de la lame dans de l’eau ou de l’huile . La trempe a pour but de solidifier la lame et resserrer les molécules d’acier . Cependant la trempe fragilise la lame, elle devient cassante comme du verre .
Pour éviter que la lame ne soit trop cassante , un dernier traitement thermique est réalisé . On appelle cela le revenu .
Le revenu est un traitement thermique à basse température destiné à éliminer les contraintes et la fragilisation provoqués par la trempe et obtenir les propriétés mécaniques requises. Pour certains types d’acier, la durée de maintien à la température de revenu est d’une grande importance , la lame retrouve ainsi sa résilience .
Selon le matériau que j’utilise, je fais attention aux températures optimales.